Jeudi 27 octobre 2011 à 23:36

Il y a des soirs où rien ne va. Où Paris-magique ne redonne pas le sourire. La fatigue accumulée en 8 semaines de cours. La pression qui tombe d'un coup. Les vacances. L'euphorie du départ imminent pour New-York se mêle aux sentiments les plus fous. Aux sentiments refoulés pendant 8 semaines parce que le temps me manquait. La chute de pression. Et des larmes. Réaliser violemment qu'à SciencesPo, je ne vis pas. Ou très peu. Que je ne ressens pas. Parce que je n'ai pas le temps. Pas d'énergie pour ressentir. Juste du temps pour travailler et décompresser parfois. Et c'est quand le rideau de referme sur cette vie étudiante. Même si ce n'est que l'entracte. C'est quand le rideau se ferme, que mon coeur se remet à battre. La valse des sentiments et l'ivresse. Enivrée. Perdue. Les pensées tournent, dansent. A en perdre la tête. Et le sourire.

Mercredi 12 octobre 2011 à 20:34

Six semaines. Six semaines de vie parisienne. Cette vie tant attendue, ce soulagement après Constance. Retrouver le sourire et la légèreté. Et toute cette énergie. Paris-Magique. Les filles de Nancy dans cette ville aux milles opportunités. La folie, l'envie. Les nouvelles rencontres, la nouvelle rencontre ? Retrouvailles avec Julie, et tous les autres. Fermer les yeux un instant, croiser les doigts très fort. Et vouloir faire durer ce bonheur. A l'infini. Être fière d'avoir tourné la page de Constance avec autant de force. Fière de savoir rebondir en beauté. Pour une fois. Et cette envie de vivre à mille à l'heure. Tout voir et tout faire. Enchainer les cours qui passionnent, les sorties entre filles, les longues promenades solitaires, les heures sur les murs d'escalade, les découvertes parisiennes. Redécouvrir la joie de vivre, la joie de se créer des souvenirs de douceur. Sourire encore. Et toujours. Faire des projets fous pour l'avenir qui paraît bien plus doux. Revivre à Paris. Revivre.

Jeudi 6 octobre 2011 à 23:40

L’été a commencé. Le vrai. Celui chargé en rires de moussaillons, en bêtises de moniteurs et en batailles de tongs. Celui qui donne un sourire à s’en fendre les joues et une bonne humeur à ne plus savoir quoi en faire. Celui qui épuise et qui fait revivre. J’ai rendu les clefs de Constance et tourné la page. Un nouveau départ avec la voile et Paris. Des envies et de l’espoir. Le sourire est de retour. Pour de bon. L’été sera doux et la rentrée une Merveille.

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Lambeaux du 24/07/2011

Jeudi 6 octobre 2011 à 23:38

Le tonnerre. La pluie qui permet enfin de respirer. Chaleur moite et étouffante. Les corps se dénudent. Jupes et robes. Épaules nues. Et cette pluie soudaine. Cheveux mouillés. Course rapide à la recherche d’un abri. Et je traîne. On traîne. Je danse. On danse. Et on rit à s’en fendre les joues. Les regards des autres ne nous frôlent même pas. Une bulle de folie. Deux corps mouillés sous la pluie. Manège incessant. Délice d’été.

Lambeaux du 29/06/2011

Jeudi 6 octobre 2011 à 23:37

Des retrouvailles au goût sucré et amer. Nuage de douceur s’opposant avec le nœud sur l’estomac. Des rires, des mots et une ballade parisienne interminable. Le corps à corps, la chaleur de nos peaux, les gestes prudents, timides à la recherche de repères oubliés. Le temps est passé, les choses n’ont pas changé. Des sentiments, de la tendresse, complicité retrouvée. Et la distance. Qui complique tout, qui sépare les cœurs. Telle un ravin, infranchissable. Il n’y a plus de mots, le problème est toujours le même. Les kilomètres ruinent ma vie. En amour. Je les hais. Du plus profond de mon être. Cette distance qui me prive de vivre avec le cœur léger. Qui étouffe les sentiments, et la moindre relation dès le départ. Malgré les instants de douceur infinie. Malgré la complicité, les rires et l’envie. Malgré tout.

Lambeaux du 24/06/2011

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