Le tonnerre. La pluie qui permet enfin de respirer. Chaleur moite et étouffante. Les corps se dénudent. Jupes et robes. Épaules nues. Et cette pluie soudaine. Cheveux mouillés. Course rapide à la recherche d’un abri. Et je traîne. On traîne. Je danse. On danse. Et on rit à s’en fendre les joues. Les regards des autres ne nous frôlent même pas. Une bulle de folie. Deux corps mouillés sous la pluie. Manège incessant. Délice d’été.
Lambeaux du 29/06/2011