C’est drôle comme le manque est différent. Avant c’était un vide, un manque de douceur, de repères. Aujourd’hui c’est personnifié. Manque du son de ta voix, de l’odeur de ta peau. Manque de ces regards complices, de sérénité et de mots magiques. Les traits de ton visage et la façon que tu as de me regarder. Manque de ton souffle au creux de mon épaule et de ton dos sur lequel mes doigts glissent à l’infini. Manque de tes joues que j’embrasse à volonté pour ne pas le croquer. Il reste deux semaines à vivre de mots doux par mail. Deux semaines.
Lambeau du 16/09/2012