Pour la première fois depuis des mois, mon cœur s’est serré fort au réveil. Le dernier des vacances. Le dernier avant le vrai retour à Paris, celui dont on parlait depuis des semaines. De la douceur au bout des doigts, une dernière fois avant . Avant quelques temps. Comme pour mémoriser une dernière fois les constellations formées par ses grains de beauté. Ou les vagues de frissons sur nos peaux. Ou la forme précise du creux de ses reins, la vallée entre ses omoplates. De la douceur au bout des doigts, au bout des lèvres. Effleurements. Tendrement.
Et des larmes au départ du train.
Lambeaux du 10/09/2012