Je me mure dans mon silence. Depuis des semaines. Je ne compte même plus les jours. Plus de mots dans mes carnets. Je fuis les conversations. Tout est compliqué. La vie et le temps me traversent. Je suis passive. Je m’accroche à Paris. Toujours encore. Mais même cette dernière branche commence à fatiguer. Fissure. Je pense trop et je ne suis plus vraiment. Je ne vis plus vraiment, en fait.
Lambeaux du 06/06/2011